Dans les pratiques spirituelles actuelles, vous allez fréquemment retrouver les malas. Ces perles qui font actuellement l’objet d’un usage commun se sont faites un nom dans bien des religions. Il est ainsi possible d’affirmer qu’il possède plusieurs versions, qui ont chacune leur origine. Bien que l’usage en soit légèrement différent, l’essence de l’objet reste la même.
Un objet religieux inventé en Inde
La religion Hindoue est certainement celle à qui il est possible d’attribuer la création des malas. On retrouve des signes de l’usage de cet objet jusqu’à il y a 3000 ans de cela. Dans des récits, cet objet est mentionné comme portée au cou de Shiva. Ce dernier est une des divinités suprêmes dans le panthéon hindou.
Aussi, l’objet se distingue par le fait de présenter 108 perles. Dans la version initiale, celles-ci ne sont pas de vraies perles, mais plutôt les graines du Rudraksha, qui est un arbre sacré. La légende dit que Shiva porte des malas parce que ceux-ci favorisent l’éveil spirituel.
L’adoption du mala par l’Asie de l’Est
Avec le temps, le mala va être adopté puis révisé par les religions de l’Asie de l’Est comme le Bouddhisme. Dans cette pratique, on va ainsi relier le mala au Bouddha plutôt qu’à Shiva. Il va aussi y avoir une interprétation différente du nombre de perles, qui est de 108.
Pour en savoir plus sur les malas et sur le monde de la spiritualité en général, vous pouvez visiter ce site là. Dans l’hindouisme, 108 va avoir un sens se rapportant à chaque chiffre inclus. Le 1 représente dieu, le 0 le fait de vider l’esprit, et le 8 représente l’infini. Dans le bouddhisme, il va avoir plusieurs significations :
- le nombre des noms de Bouddha
- le nombre des épreuves qu’il a effectué
- le nombre de répétitions des incantations
et bien d’autres.
La version mala dans la religion chrétienne
Au fil du temps, plutôt que d’être confiné dans l’Asie, une autre version du mala émerge en Europe. Il s’agit ici du chapelet, qui est principalement utilisé dans la religion chrétienne. La forme reste assez la même, avec un nombre donné de perles, et le tout se porte au cou pour des raisons spirituelles.
Parmi les spécificités de l’utilisation de celle-ci dans la chrétienté, il y a l’usage des perles pour compter les prières. On en trouve d’ailleurs des versions actuelles, qui vont se surmonter de la croix. Le chapelet ne va pas seulement se porter au cou, et des versions s’accrochent au poignet.
D’où vient mot « mala »
Comme le mala est un objet trouvant ses origines dans l’Inde de l’Antiquité, il s’agit donc d’un mot sanskrit. De manière littérale, il signifie « guirlande », est c’est d’ailleurs le nom donné aux guirlandes de fleurs déposées dans les temples.
Au fil du temps, en raison de son usage pour décrire l’objet à usage spirituel, ce mot va adopter ce sens. On parle ainsi principalement de mala pour évoquer cet objet religieux de méditation et d’élévation spirituel.